Projecteur sur la Villa Aurélienne

Propriété de la commune de Frejus depuis 1988, la superbe demeure au style néo-palladien constitue l’une des « vitrines » patrimoniales de la commune. Retour sur la génèse de son essor culturel

Elle se dresse sur une butte, au nord-est du centre ancien, mais ses contours, que l’on devine depuis le rond-point de l’Europe, restent en partie dissimulés par la pinède du parc de 24 hectares qui l’abrite. Comme par pudeur. À la fois rayonnante et discrète : l’atout charme de la Villa Aurélienne, dont l’histoire est manifestement liée à des personnalités politiques et/ou artistiques.

Construit en 1889 pour James Crossman (1), riche héritier de brasseurs anglais, le « château Aurélien » revint à la famille Schweisguth, liée à Maurice Couve de Murville, ancien ministre des Affaires étrangères sous la présidence…

La Villa Aurélienne

La Villa Aurélienne est la plus belle résidence de villégiature construite à Fréjus à la fin du XIXe. Située au sommet d’une colline, elle présente une architecture et un décor néo-classiques, très aboutis, marqués par l’influence de Palladio (1508-1580).

Appelée aussi Château Aurélien, elle tient son nom du passage à proximité de la via Aurelia, voie antique qui suivait le cours de l’Argens et reliait Rome à Arles. Elle a été construite à la fin des années 1880 pour un Britannique, J. H. Crawford.

En 1913, elle est acquise par la famille Schweisguth, qui en reste propriétaire jusqu’en 1988, date à laquelle elle est achetée par la Ville. Elle est entourée d’un parc de 23 hectares à la végétation de type méditerranéen où subsistent des vestiges de l’ancien aqueduc qui alimentait la ville antique.
Depuis 1989, elle figure à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Réhabilitée, c’est à présent un lieu culturel : expositions, concerts, fêtes dans le parc (dont la Fête des plantes au printemps).
Elle est la parfaite représentation du prestige et du rayonnement culturel et artistique de Fréjus.

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