Massif de l’Esterel : une petite présentation sur la végétation
Au printemps l’Estérel se couvre de romarins, de thyms en fleur, d’iris bleu et jaunes, d’œillets, de tulipes sauvages, de plusieurs variétés d’orchidées, d’asphodèles et d’asphodèles grecques, de genêts et d’ajoncs, de bruyères blanche tandis qu’en automne ce sont les bruyères roses qui sont en harmonie avec les rochers, les sarriettes, puis les arbousiers.
Parmi les plantes importées au XIXe siècle, figurent les mimosas et eucalyptus.
Le massif de l’Estérel est un massif du primaire, donc de roches volcaniques qui se différencie du calcaire du reste de la Provence : c’est ainsi que nous n’avons ni lavandes ni buis, par exemple.
En revanche le chène liège (Quercus suber, d’où le nom de suberaie alias suveraie, Le Suveret, Les Suvières, Sube, Eouvé etc. dans de nombreux toponymes provençaux) pousse abondamment ainsi que le pin maritime ( pinus pinaster, qui produit les pignes), accompagnés du chêne vert ( Quercus ilex) et du pin parasol ou pin pignon ( pinus pinea, qui founit les pignons).
Les arbustes des maquis sont les arbousiers, les buyères arborescentes, les pistachiers lentisques, les genets épineux (argelas), les houx, lauriers sauce, sumacs et dans les garrigues et les rochers poussent des genévriers cades, qui ne donnent pas de gin mais une huile de cade bonne pour les animaux, des cistes blancs (messugues), roses, de Montpellier, des myrthes, des taradeu ou filaires et des tapis de lavandes maritimes (lavandula Stoechas), de cinéraires maritimes et d’immortelles . Dans les fonds de vallon on trouve les belle fougères arborescentes et les lauriers roses, l’été.