LES RENCONTRES DE SAINT-RAPHAËL DU 08 OCT. au 09 OCT. AU PALAIS DES CONGRÈS

Après avoir installé deux premiers rendez-vous autour de l’intelligence et du savoir avec les « Rencontres de l’Avenir » et « Carte Blanche », la Ville propose aux Raphaëlois un nouveau temps fort de la réflexion : « Les Rencontres de Saint-Raphaël » les 8 et 9 octobre 2021 au Palais des Congrès.

« Il est important que chacun ait matière à réfléchir sur de grands sujets traités par des spécialistes reconnus dans leur domaine », souligne le Maire. Un événement qui réunira des personnalités de haute volée du monde de la politique, de l’économie et des sciences humaines.

Les thématiques abordées

Vendredi 8 octobre

  • 14h30 : ouverture
  • 14h45 – 16h45 : « Les nouvelles menaces : de quoi avons-nous peur aujourd’hui ? »
  • 17h15 – 19h00 : « La société technicienne fait-elle reculer le consentement au risque ? »

Samedi 9 octobre

  • 9h30 – 10h00 : présentation
  • 10h00 – 12h00 : « La liberté est-elle en danger ? »
  • 14h00 – 16h30 : « La politique peut-elle quelque chose ? »
  • 17h00 – 19h00: « À l’horizon 2050, la France aura-t-elle encore quelque chose à dire ? ».

Découvrez le programme complet sur lesrencontrespolitiques.fr

Vos prochains rendez-vous

  • Carte Blanche à Roger-Pol Droit et Monique Atlan. Les 6 et 7 novembre.
  • Les Rencontres de l’Avenir. Les 3, 4, 5 décembre.

Informations

Passe sanitaire et masque obligatoires

Ce rendez-vous, qui a vocation à s’inscrire dans la durée, se fixe pour objectif de créer un espace d’échanges qui, dans une époque contrainte par l’immédiateté, puisse retrouver le temps long et approfondi du débat dans l’argumentation et la réflexion. Cette tâche est complexe, mais elle correspond à la vocation de la Revue Politique et Parlementaire, héritière d’une histoire républicaine de plus de 120 ans et dont les fondateurs avaient imaginé le rôle comme celui d’un lieu d’analyse au service de l’action et de la défense de la démocratie.

Les intervenants

Photo Nicolas Baverez

Nicolas Baverez

Photo de Arnaud Benedetti

Arnaud Benedetti

Photo Mathieu Bock-Coté

Mathieu Bock-Côté

Photo Catherine Bréchignac

Catherine Bréchignac

Photo Loic Thébaud

Gérald Bronner© Loïc Thébaud

Jean-François Colosimo

Jean-François Colosimo

Christophe de Voogd

Photo Chantal Delsol

Chantal Delsol

Elève et disciple de Julien Freund, Chantal Delsol prépare avec lui sa thèse d’Etat ès-Lettres en philosophie « Tyrannie, Despotisme, Dictature dans l’antiquité greco-romaine », qu’elle soutient à la Sorbonne en 1982.

Maître de Conférences à l’université de Créteil en 1988, elle devient professeur à l’université de Marne-le-Vallée en 1992.

Elle fonde en 1993 dans le cadre universitaire l’Institut de recherche Hannah Arendt, dont la vocation est notamment d’explorer les rencontres entre les pensées occidentale, centrale et orientale de l’Europe. Elle crée en même temps des cursus de Masters et d’écoles doctorales délocalisés dans plusieurs pays d’Europe centrale et orientale.

Elle est Docteur Honoris Causa de l’Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca (Roumanie), depuis 2004, et Professeur honoraire de l’Université Ricardo Palma (Lima, Pérou), depuis 2008.

Entre 1994 et 2005, Chantal Delsol dirige aux Editions de la Table Ronde la collection Contretemps, puis à compter de 2008 la section de Philosophie morale et politique de la collection La Nuit Surveillée aux Editions du Cerf.

Editorialiste régulière depuis 1995 au Figaro, elle intervient également dans des colloques, conférences, cours dispensés comme professeur invitée en France et à l’étranger.

En 2008, elle est élue à l’Académie des sciences morales et politiques, en section Philosophie au fauteuil de Roger Arnaldez.

Elle est l’auteur de nombreux ouvrages de philosophie, d’essais et de romans, traduits dans plus de vingt langues, les plus récents étant La détresse du petit Pierre qui ne sait pas lire (Plon, 2010), Manuel de Morale à l’usage du Primaire (Editions des Ecoles, 2012), Les pierres d’angle (Le Cerf, 2014), Populisme, les demeurés de l’histoire (Editions du Rocher, 2015), Le nouvel âge des pères, avec Martin Steffens (Le Cerf, 2015), La haine du monde, totalitarisme et post-modernité (Le Cerf, 2016), Un personnage d’aventure, petite philosophie de l’enfance (Le Cerf, 2017) et Le crépuscule de l’universel (Le Cerf, 2020).

Photo Alexandre Devecchio

Alexandre Devecchio

PHOTO David Dupont Noel

David Dupont-Noel

David Dupont-Noel a débuté sa carrière chez Deloitte il y a 27 ans et est Associé depuis 2001 après une expérience internationale de 2 ans à Singapour. Diplômé ESC, expert-comptable et commissaire aux comptes.

Fort d’une expérience de plus de 20 ans dans la coordination internationale et la gestion globale de mission d’audit sur des clients majeurs dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, du luxe, de la distribution et, plus globalement, du secteur des produits de grande consommation AccorHotels, Hermès, L’Oréal, Pernod-Ricard, Kering… Il a participé à de nombreux audits d’acquisition ou opération de marché majeures et jouit d’une forte exposition internationale acquise dans le cadre de la gestion quotidienne de grands groupes, mais également suite a sa période d’expatriation.

Il est actuellement Managing Partner des activités Audit & Assurance, membre du Comité Exécutif de Deloitte France et responsable de l’activité Audit au niveau de Deloitte Europe continentale et est également Directeur Adjoint pour la France depuis le 1er juin 2021.

Arnaud Dupui-Castérès

Arnaud Dupui-Castérès

Photo Vladimir Fedorovski

Vladimir Fédorovski

Ancien élève à l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou, Vladimir Fédorovski a commencé par travailler comme attaché à l’ambassade de l’Union soviétique en Mauritanie. En 1977, il est nommé attaché culturel à Paris. En 1985 il passe un doctorat d’Etat en histoire sur le rôle des cabinets dans l’histoire de la diplomatie française.

De retour à Moscou, il travaille au ministère des Affaires étrangères comme chef de cabinet du vice-ministre Vladimir Petrovski. Il sera ensuite nommé conseiller diplomatique pendant la période de la Glanost pour laquelle il assure, de 1985 à 1990, la promotion de la Perestroïka en France avec comme objectif de faire naître une nouvelle Russie, ouverte aux échanges et à la technologie et arrimée à l’Europe. Lassé par l’incohérence de Gorbatchev, Vladimir Fédorovski quitta la diplomatie en 1990.

Auteur de nombreux ouvrages à succès traduits dans vingt-huit pays, il a également dirigé la collection « Le Romain des lieux magiques » et est président d’honneur de la Fédération française des Salons du livre.

Vladimir Fédorovski est régulièrement consulté par les médias français pour ses connaissances en politique et histoire russes.

Photo Jean Garrigues

Jean Garrigues

Jean Garrigues est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud, Professeur d’Histoire contemporaine à l’Université d’Orléans et à Sciences Po Paris.

Il est président du Comité d’histoire parlementaire et politique, Vice-président de la Commission Internationale d’histoire des assemblées d’Etat, membre du Board d’EuParl.Net.

Il est directeur de la publication de la revue Parlement(s). Revue d’histoire politique (PUR) et conseiller éditorial chez Armand Colin.

Il est membre du jury du prix d’histoire du Sénat, des prix de thèse et des concours d’administrateurs de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

Il siège au conseil scientifique des Rendez-Vous de l’Histoire, des Amis de Georges Clemenceau et de l’Institut Pierre Mendès France.

Il a été invité à donner des conférences à Stanford, Oxford, Cambridge, Londres, Edimbourg, Berlin, Munich, Rome, Pise, Alghero, Barcelone, Lisbonne, Cadix, Prague, Pardubice, Amsterdam, Luxembourg, Andorre…

Jean Garrigues intervient régulièrement dans de nombreux médias.

Photo Laétitia Hélouet

Laétitia Hélouet

Photo de Anne-Laure Kiechel

Anne-Laure Kiechel

Diplômée d’HEC et de Sankt Gallen, Anne-Laure Kiechel est également titulaire d’une licence de mathématiques de Sorbonne Université (Paris-VI).

Elle commence sa carrière chez Lehman Brothers en 1999 dans plusieurs départements à New York, Londres et Paris avant de rejoindre Rothschild à Paris en 2009. Nommée associée-gérante en 2014, elle créé et développe l’activité de conseil souverain de Rothschild avant d’en être nommée responsable mondiale. A ce titre, elle conseille plusieurs pays du G20 dont l’Argentine, la Grèce, l’Ukraine, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, etc.

Anne-Laure Kiechel quitte Rothschild fin 2018 pour créer Global Sovereign Advisory (GSA), une société indépendante spécialisée dans le conseil aux Etats et aux entreprises publiques sur les questions de politiques publiques et financières. GSA est active dans des domaines tels que le cadrage macro-fiscal, les politiques économiques, la gestion des actifs-passifs et le périmètre du secteur public, la stratégie de financement, la stratégie économique, la conception, mise en œuvre et évaluation des réformes ainsi que l’évaluation et l’atténuation des risques. GSA conseille actuellement une vingtaine de pays à travers le monde.

En novembre 2019, GSA lance une Chaire sur la dette souveraine avec Sciences Po hébergée au sein de l’Ecole des affaires internationales de Sciences Po (PSIA).

En 2015, Anne-Laure Kiechel co-fonde Youthonomics, un indice qui classe les pays en fonction des opportunités offertes aux jeunes.

Elle préside, depuis 2020, le comité stratégique de la Fondation Sorbonne Université.

Didier Leschi

Didier Leschi

Depuis janvier 2016, Didier Leschi est directeur général de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration et président de l’Institut européen en science des religions depuis 2018.

Il est conseiller parlementaire au cabinet de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Intérieur, de 1997 à 1999. Chef de cabinet du préfet de la région Île-de-France entre 1999 et 2002, il est chargé de mission pour la politique de la ville auprès du préfet de la région Rhône-Alpes, préfet du Rhône d’avril 2002 à juin 2004.

De juillet 2004 à mai 2008, il occupe les fonctions de chef du bureau central des cultes au ministère de l’Intérieur.

En juin 2008, il est nommé chef du service de l’accès au droit et à la justice et de la politique de la ville à l’administration centrale du ministère de la Justice. Il est, de 2013 à 2015, préfet délégué pour l’égalité des chances auprès du préfet de la Seine-Saint-Denis.

Didier Leschi est l’auteur notamment de Misère(s) de l’islam de France (éditions du Cerf, 2017) ; Rien que notre défaite (éditions du Cerf, 2018) ; De la République des défunts (Tract de crise, Gallimard, avril 2020) et de Ce grand dérangement, l’immigration en face (Tract Gallimard, n°22, novembre 2020).

Photo David Lisnard

David Lisnard

Diplômé de Science politique, David Lisnard est Maire de Cannes depuis 2014, Président du Conseil de surveillance de l’hôpital de Cannes Simone Veil depuis 2014, Vice-Président du Département des Alpes-Maritimes depuis 2015, Président de l’agglomération Cannes Lérins depuis 2017 et Président de France Congrès depuis le 19 novembre 2020

Il préside également le Comité Régional du Tourisme Côte d’Azur France depuis 2015.

Il est Vice-Président et porte-parole de l’AMF (Association des Maires de France) depuis 2017, et Vice-Président du Comité des Finances Locales.

Passionné d’écriture et pour financer ses études, David Lisnard a travaillé comme rédacteur pour différents journaux durant quatre ans. En 1996, il est recruté comme Directeur de Cabinet et Attaché parlementaire du Député-maire de Lons-le-Saunier, chef-lieu du Jura. En 1999, il rentre à Cannes, travaille à Sophia Antipolis et reprend le commerce familial. Il devient directeur de campagne de Bernard Brochand dans la perspective des élections municipales de 2001. Elu, il est adjoint au Maire en charge du tourisme, du développement économique, des questions de proximité et des cultes. Parallèlement, il est président de la société d’exploitation du Palais des Festivals et des Congrès.

En 2008, à l’occasion des élections municipales, il est élu premier adjoint au Maire et, dans le même temps, Conseiller général de Cannes Est afin de renforcer par son action et ses interventions l’engagement du Département dans la ville de Cannes, véritable vitrine sociale et économique de la région.

En 2014, David Lisnard se présente à la mairie de Cannes avec sa liste « Une nouvelle énergie pour Cannes ». Il est largement élu avec près de 59 % des voix. En 2020, il est réélu maire de Cannes avec un score historique : 88,1 % des voix.

Photo Michel Maffesoli

Michel Maffesoli

Titulaire d’un doctorat ès lettres et sciences humaines et d’un doctorat en sociologie, Michel Maffesoli est aujourd’hui membre de l’Institut universitaire de France, professeur émérite à la Sorbonne, administrateur du CNRS et membre de l’Académie européenne des sciences et des arts.

Fondateur de la revue Sociétés et des Cahiers de l’Imaginaire, il est également directeur du Centre de recherche sur l’imaginaire.

En 1972 il est codirecteur de l’équipe de sociologie urbaine (ESU). En 1978, il devient maître assistant à l’Université de Strasbourg. Depuis 1981, il est professeur des universités à l’Université Paris-V – Sorbonne sciences humaines.

En 1982, il fonde le Centre d’études sur l’actuel et le quotidien (CEAQ), laboratoire de recherches sociologiques en Sorbonne, rattaché au Laboratoire d’Ethique Médicale (Université Paris Descartes) qu’il dirige actuellement.

Michel Maffesoli est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Ecosophie (éditions du Cerf, 2017), Etre postmoderne (éditions du Cerf, 2018), La force de l’imaginaire (éditions Liber, 2019), La faillite des élites (éditions du Cerf, 2019) et La nostalgie du sacré (éditions du Cerf, 2020). Au creux des apparences (Plon, 1990) a reçu le Prix de l’Essai André Gautier et La transfiguration du politique (Grasset, 1992) le Grand prix des Sciences humaines de l’Académie française en 1992.

Photo Philippe Manière

Philippe Manière

Diplômé de l’ESSEC et titulaire d’une maîtrise en droit des affaires de l’Université Paris II-Panthéon-Assas, Philippe Manière est président et co-fondateur de Vae Solis Communications. Directeur de l’Institut Montaigne de 2004 à 2008, il a commencé sa carrière dans la presse et a été journaliste de 1984 à 2004. Il a notamment occupé le poste d’éditorialiste économique au Point et à Europe1. Il a animé de nombreux débats sur BFM Business durant trois ans.

Philippe Manière a été rédacteur en chef du Point et de l’Expansion et directeur de la rédaction de la Lettre de l’Expansion. Il a ensuite dirigé l’Institut Montaigne, l’un des think tanks les plus en vue en France. Il intervient aujourd’hui régulièrement dans différents médias, Marianne, France Culture, LCI, BFM Business, Arte, etc.

Chevalier de la Légion d’Honneur, Philippe Manière a siégé huit ans à la Commission économique de la Nation et a été membre de plusieurs commissions gouvernementales sur l’éducation.

Il est l’auteur de sept livres traitant de questions économiques et politiques.

Photo Virginie Martin

Virginie Martin

Virginie Martin est diplômée de Sciences Po Paris, docteur en sciences politiques, habilitée à diriger des recherches en sciences de gestion.

Elle commence sa carrière au secrétariat d’Etat chargé des Droits des femmes et de l’Egalité des chances entre les hommes et les femmes sous le gouvernement Rocard.

Depuis 2000, Virginie Martin est chercheure et professeure à Kedge Business School où elle dirige le Médialab.

De novembre 2015 à mars 2021 elle est membre du Conseil économique, social et environnemental en tant que personnalité associée à la Section de l’éducation, de la culture et de la communication.

Elle co-préside le Conseil scientifique de La Revue Politique et Parlementaire depuis 2019.

Virginie Martin est l’auteure de plusieurs ouvrages dont, notamment, Talents gâchés – Le coût de la discrimination (Editions de l’Aube, 2015), Ce monde qui nous échappe – Pour un universalisme des différences (Editions de l’Aube, 2015), Garde-Corps (Lemieux Editeur, 2016). Son dernier essai Le charme discret des séries est paru en août 2021 aux éditions HumenSciences.

Photo Frédéric Masquelier

Frédéric Masquelier©Criscuolo

Avocat et docteur en droit, Maire de Saint-Raphaël depuis septembre 2017, réélu à une grande majorité en 2020, Frédéric Masquelier est également Président d’Estérel Côte d’Azur Agglomération depuis juillet 2020 et Co-Président de la commission Prévention de la délinquance et Sécurité de l’association des Maires de France.

Son action municipale porte sur des axes majeurs : sécurité, jeunesse et éducation, protection du patrimoine architectural et paysager, cadre de vie, transition écologique, solidarités, attractivité et soutien au commerce local, sport et loisirs, culture, patriotisme… Le premier magistrat a notamment lancé le cycle des « Conférences de 18h59 », temps forts de savoir et de culture de notre territoire, réunissant à chaque rendez-vous près de 700 personnes au Palais des Congrès. De grands noms se voient confier le micro pour une heure de conférence gratuite, suivi d’un débat avec le public : Dominique Schnapper, Erik Orsenna, la famille Klarsfeld, Boris Cyrulnik, Pascal Perrineau…

Frédéric Masquelier a participé au Beauvau de la Sécurité clôturé le 14 septembre 2021 par le Président de la République. Il a, en effet, été désigné en janvier dernier par l’Association des Maires de France (AMF), présidée par François Baroin, pour prendre part, avec trois autres élus locaux à la grande concertation nationale pilotée par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et consacrée aux forces de sécurité intérieure.

Photo Ross McINNES

Ross McINNES

Né en 1954, Ross McInnes est de nationalités française et australienne. Diplômé de l’Université d’Oxford, il débute sa carrière en 1977 au sein de Kleinwort Benson, à Londres puis à Rio de Janeiro.
En 1980, il rejoint la Continental Bank (devenue Bank of America) au sein de laquelle il occupe successivement plusieurs postes dans les activités de corporate finance, à Chicago puis à Paris.
En 1989, Ross McInnes rejoint Eridania Beghin-Say, dont il est nommé directeur financier en 1991, puis membre du conseil d’administration en 1999. L’année suivante, Ross McInnes rejoint Thomson-CSF
(devenu Thales) en tant que directeur général adjoint et directeur financier et accompagne la transformation du groupe jusqu’en 2005. Il intègre alors le groupe PPR (devenu Kering) comme directeur général, Finances et Stratégie, puis rejoint en 2006 le conseil de surveillance de Générale de Santé. Il assure la présidence du directoire de Générale de Santé de manière intérimaire de mars à juin 2007. Il occupe aussi les fonctions de vice-Chairman de Macquarie Capital Europe, spécialisé notamment dans les investissements en infrastructures.
En mars 2009, Ross McInnes intègre Safran et devient directeur général adjoint, Affaires économiques et financières au mois de juin suivant. Il a été membre du Directoire de Safran de juillet 2009 à avril 2011, puis directeur général délégué jusqu’en avril 2015.
Le 23 avril 2015, il devient président du Conseil d’administration de Safran. Ross McInnes est aussi Administrateur de Eutelsat et Engie.
Par ailleurs, Ross McInnes est depuis février 2015 Représentant Spécial pour les relations économiques avec l’Australie, nommé par le Ministre des Affaires étrangères et du Développement international dans le cadre de la diplomatie économique française. En octobre 2017, Ross McInnes est nommé par le Premier Ministre, co-président du Comité « Action Publique 2022 », chargé de proposer des pistes de réformes sur les politiques publiques.
Depuis janvier 2018, Ross McInnes est nommé « Trustee » à la Fondation IFRS. En octobre 2018, le Premier Ministre lui confie la mission de promouvoir la France en direction des entreprises du secteur non financier implantées au Royaume-Uni et qui s’interrogent sur leur devenir hors de l’Union Européenne.

Photo Gianmarco Monsellato

Gianmarco Monsellato

Gianmarco Monsellato est Président de la direction générale de Deloitte France et Afrique francophone.

Diplômé d’HEC et avocat, il a dirigé Taj, l’un des plus grands cabinets d’avocats en France, de 2004 à 2016 et a été membre de l’équipe de direction mondiale de Deloitte durant 5 ans.

Très engagé sur les sujets de leadership inclusif, il a reçu en 2013 le prix Women Empowerment Principles de l’ONU récompensant son exemplarité en matière de parité homme femme dans le milieu professionnel.

Il a longtemps enseigné à HEC et à l’Institut catholique de Paris.

Il est administrateur de Fedora, fédération européenne des maisons d’Opéras et de Ballets, ainsi que Président des Amis de la Tapisserie d’Aubusson.

Photo Chloé Morin

Chloé Morin

Diplômée de SciencePo et de la London school of economics en histoire économique et en économie du développement, Chloé Morin a été Conseillère Opinion publique de deux Premiers ministres entre 2012 et 2016.

Spécialisée dans l’analyse des tendances et de la stratégie d’opinion, elle a publié deux ouvrages sur les dysfonctionnements de la haute administration : Les inamovibles de la République (L’Aube) et de la démocratie : Le populisme au secours de la démocratie ? (Gallimard).

Elle dirige aujourd’hui Societing, une société de conseil, et est associée aux travaux de la fondation Jean Jaurès.

Photo Gérard Mourou

Gérard Mourou© École polytechnique – J.Barande

Gérard Mourou est professeur et membre du Haut Collège de l’École polytechnique. Il est le co-inventeur, dans les années 1980, d’une technique d’amplification laser appelée Chirped Pulse Amplification (CPA), universellement utilisée aujourd’hui pour créer des impulsions ultracourtes de
très haute puissance ou de très haute cadence. Cette invention lui permettra d’être l’inventeur de la chirurgie femtoseconde réfractive de l’œil et de la cataracte utilisée sur plus d’un million de patients par an.
Gérard Mourou a passé une grande partie de sa carrière aux Etats-Unis, et en particulier à l’Université du Michigan dont il est aujourd’hui professeur émérite. A son retour en France en 2005, il a dirigé le Laboratoire d’optique appliquée (une UMR ENSTA ParisTech/CNRS/École polytechnique) jusqu’en 2008. Il est à l’origine de trois initiatives majeures en matière de lasers de puissance : le lancement du projet XCAN à l’École polytechnique en partenariat avec Thales, du laser Apollon sur le plateau de Saclay et de la grande infrastructure européenne ELI (Extreme Light Infrastructure) qui abritera les lasers les plus puissants du monde en Hongrie, Roumanie et en République Tchèque. Il est également directeur de IZEST (International Zetta-Exawatt Science and Technology) auquel sont associés plus de 27 laboratoires à travers le monde pour anticiper l’avenir des lasers de haute
puissance.
En 2009, Gérard Mourou a reçu le Prix Charles H. Townes de l’Optical Society of America, prix le plus prestigieux décerné en optique, laser et optique quantique. Il est Chevalier de la Légion d’honneur depuis le 13 juillet 2012 et a reçu la médaille Frederic Ives décernée en 2016 par l’Optical Society of
America et le prix Arthur L. Schawlow in Laser Science de l’American Physical Society en 2018. Gérard Mourou reçoit aujourd’hui le prix Nobel de physique 2018, qui vient couronner une carrière dédiée entièrement aux lasers et à la physique.

Photo Thierry Pech

Thierry Pech

Thierry Pech est ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégé de lettres modernes. Il est secrétaire général adjoint de l’Institut des hautes études sur la Justice aux côtés d’Antoine Garapon de 1997 à 2001. Il travaille ensuite pour la CFDT comme conseiller d’abord avec Nicole Notat, puis avec François Chérèque.

En 2002, il devient secrétaire général du cercle de réflexion La République des idées créé par Pierre Rosanvallon ainsi que la collection de livres du même nom en coédition avec les éditions du Seuil.

De 2008 à 2009 Thierry Pech est directeur général des éditions du Seuil.

En 2009, il rejoint le magazine Alternatives économiques comme directeur de rédaction puis comme président de la coopérative éditrice de ce même titre. Il quitte ses fonctions respectivement en 2013 et 2014.

Il est l’un des membres fondateurs du think-tank Terra Nova dont il devient le directeur général en décembre 2013.

En 2019, il prend la coprésidence du comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat.

Myriam Revault d'Allonnes

Myriam Revault d’Allonnes

Myriam Revault d’Allonnes est philosophe, agrégée de philosophie, elle est titulaire d’un doctorat de philosophie et d’une habilitation universitaire.

Professeure émérite des Universités à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, elle est également chercheure associée au Cevipof. Elle a enseigné la théorie politique à l’Ecole doctorale de Sciences Po Paris et a été directrice de programme au Collège international de philosphie.

De 2006 à 2013, elle a dirigé la collection de philosophie pour enfants « Choiuette ! Penser » aux éditions Gallimard-Jeunesse.

Myriam Revault d’Allonnes est membre de la commission du Livre blanc sur la politique étrangère et européenne de la France (2008) et du Jury de la Conférence de consensus sur la prévention de la récidive (2012).

Elle préside de 2015 à 2018 la commission philosophie-psychanalyse-sciences religieuses du Centre national des Lettres.

Spécialiste de philosophie éthique et politique, ses recherches ont d’abord porté sur la Terreur de la Révolution française, sur le « mal du politique » et le « caractère intraitable » des passions dont est faite l’assise originaire du lien social. Elle s’est interrogée sur la notion de « banalité du mal » et sur la question du « sens de l’humain » entendu comme capacité d’échanger des expériences, capacité dont l’expérience concentrationnaire nous a notamment donné à voir la défection la plus radicale. Travaillant autour de la pensée de Hannah Arendt, elle a également poursuivi, sur la question du politique, des recherches proches, dans leur inspiration et leur perspective, de celles de Merleau-Ponty, de Claude Lefort, de Paul Ricoeur et de Cornelius Castoriadis.

Sa réflexion porte, depuis un certain temps, sur les remaniements conceptuels (notamment autour de la question de la temporalité) qui traversent et renouvellent les divers registres de l’expérience contemporaine. Elle a ainsi publié des ouvrages sur les notions d’« autorité », de « crise » et de « représentation » ainsi que sur les atteintes portées au monde commun et à l’existence démocratique par l’irruption et la diffusion de la notion de « post-vérité ». Sa réflexion sur la démocratie accorde une place décisive aux affects politiques et aux dispositions subjectives que les individus entretiennent à l’égard du mode d’existence démocratique.

Myriam Revanult d’Allonnes est l’auteure notamment de Pourquoi nous n’aimons pas la démocratie (Seuil, 2010), La crise sans fin. Essai sur l’expérience moderne du temps (Seuil, 2012 ; « Points Essais », 2016), Le miroir et la scène. Ce que peut la représentation politique (Seuil, 2016), La politique expliquée à nos enfants (Seuil, 2017), La faiblesse du vrai. Ce que la post vérité fait à notre monde commun (Seuil, 2018 ; à paraître en Points-Essais en octobre 2021 avec une postface inédite) et L’esprit du macronisme. L’art de dévoyer les concepts (Seuil, 2020).

Photo Robin Rivaton

Robin Rivaton

Robin Rivaton est investisseur dans les entreprises de croissance opérant dans le domaine de la Smart City (énergie, mobilité, logistique, bâtiment) pour le compte du groupe Eurazeo. En parallèle, il est administrateur indépendant de plusieurs grands groupes du secteur immobilier, foncières et promoteurs.

Il siège également au Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique (CSCEE). Auteur de sept ouvrages dont L’immobilier demain (2017 | 2020) et Souriez, vous êtes filmés (2021), il est chroniqueur pour L’Express et siège au Conseil scientifique de la Fondapol.

Robin Rivaton est ancien conseiller de Bruno Le Maire et de Valérie Pécresse.

Photo Christian Rodriguez

Christian Rodriguez

Le général d’armée Christian Rodriguez est nommé directeur général de la gendarmerie nationale lors du conseil des ministres du 30 octobre 2019, pour succéder au général d’armée Lizurey.
Né le 11 janvier 1964 à Mayenne, le général d’armée Christian Rodriguez rejoint la gendarmerie nationale et les rangs de son école d’officiers de Melun en 1986, à l’issue de son cursus d’ingénieur à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Durant ces 33 années d’engagement, il a exercé en son sein des responsabilités de commandement opérationnel, de réflexion stratégique, de conception et de direction, dans les territoires, en état-major, en administration centrale, ainsi qu’ en cabinet ministériel.
Il débute sa carrière opérationnelle en gendarmerie mobile en 1987. En qualité de commandant de peloton au sein de l’escadron de Dijon (21) jusqu’en 1990 puis à la tête de l’escadron blindé (VBRG) de Thionville (57), il est engagé en métropole et outre-mer, à l’occasion d’événements majeurs de rétablissement de l’ordre, notamment en Corse et en Nouvelle-Calédonie. Son parcours est également ponctué par des commandements territoriaux dans la gendarmerie départementale, à tous les niveaux de responsabilité : compagnie de Pornic (44) de 1993 à 1996, groupement de la Haute Savoie de 2003 à 2006, région de Corse de 2010 à 2013. Dans ces fonctions, il assume la responsabilité de la sécurité du quotidien sur des territoires variés. Il prend activement part à de grands événements, notamment la préparation et la direction des opérations de la gendarmerie départementale lors du G8 d’Evian-les-Bains en 2003. Son expérience opérationnelle est complétée par une connaissance affirmée du travail en état-major et en cabinet ministériel.
A l’occasion d’une première affectation à la direction générale en 1996, il est ainsi en charge de la politique de formation des officiers. En 1999, à la sortie de l’École de Guerre, il rejoint le centre de prospective de la gendarmerie nationale qui alimente en réflexions stratégiques les hautes autorités de l’Institution. De 2007 à 2010, il sert au cabinet du directeur général de la gendarmerie. Il y coordonne des dossiers majeurs et contribue en particulier à l’intégration de la gendarmerie au ministère de l’intérieur.
Nommé officier général en 2013, il devient conseiller gendarmerie au sein du cabinet du ministre de l’intérieur, poste auquel il est confronté – au plus près de la décision – à la vague d’attentats islamistes de 2015-2016. Élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée, il est nommé major général de la gendarmerie le 1 er septembre 2016. Il a en charge l’animation, le suivi et la coordination de l’administration centrale de la gendarmerie tout en secondant le directeur général dans ses fonctions.
Le général d’armée Christian Rodriguez est commandeur dans l’ordre national de la Légion d’honneur, officier dans l’ordre national du Mérite, également titulaire d’autres décorations françaises et étrangères, dont la croix d’argent du mérite de la Garde civile espagnole.
Il est marié et père de deux enfants. Fils de gendarme, il partage aujourd’hui cet engagement au service de la France avec son frère, également en activité de service comme sous-officier.

Stéphane Rozès

Stéphane Rozès

Stéphane Rozès est président de Cap (Conseils, analyses et perspectives). A ce titre, il accompagne, depuis 2009, des présidences et directions générales de grandes entreprises nationales et internationales, des États et des collectivités territoriales sur leurs stratégies d’opinion et de transformation en les aidant à construire une cohérence entre leurs identités, leurs messages et leurs conduites.
Ancien directeur général de l’institut de sondages CSA, il a travaillé dans tous les secteurs des études d’opinion publique, corporate, de marketing et du numérique.
Il a confidentiellement collaboré avec l’Elysée sous les présidences Chirac, Sarkozy et Hollande. Il continue à échanger régulièrement avec le sommet de l’Etat.
Stéphane Rozès a participé à de nombreux ouvrages collectifs sur la société française, les questions internationales et livre régulièrement, depuis 2005, des contributions aux revues Le Débat (Gallimard), Études, Commentaire et La Revue Politique et Parlementaire.
Au sein du Collège des Bernardins, il est membre du Conseil d’orientation de son Forum et membre du Projet Montesquieu, groupe de réflexion œcuménique. Il a été membre fondateur d’Anima Mundi, groupe pluridisciplinaire qui travaille sur les identités culturelles des peuples, et a été membre du conseil d’orientation d’Aspen France.
Il a été expert national, avec Pierre Radanne, pour le Grand débat sur la Transition énergétique en 2013 et expert pour la Consultation planétaire sur la lutte contre le réchauffement climatique dans le cadre de la Cop21 à Paris en 2015.
Il est membre des Conseils scientifiques de l’Institut Rousseau, de la revue Turbin et de La Revue Politique et Parlementaire.
Stéphane Rozès est, depuis 1990, maître de conférences à Sciences-po Paris et a enseigné à HEC de 2009 à 2011.

Jérôme Sainte-Marie

Jérôme Sainte-Marie

Diplômé de l’IEP Paris, Jérôme Sainte-Marie est actuellement président de la société Pollingvox, société d’études, de conseil et de formation, spécialisée dans les enjeux d’opinion. Il intervient comme politologue, sondeur, et consultant pour des entreprises, candidats, collectivités locales et institutions publiques.

D’octobre 2010 à juillet 2013, il a été directeur général adjoint de l’institut CSA ; de 2008 à 2010, directeur associé de l’institut ISAMA ; de 1998 à 2008, directeur du pôle Opinion de BVA ; de 1992 à 1998, directeur d’études à l’institut Louis Harris et de 1990 à 1991 chargé d’études au Service d’Information du Gouvernement.

Chroniqueur sur Canal Plus (L’Info du Vrai), Jérôme Sainte-Marie intervient régulièrement dans les médias dont notamment France Info (Les informés), C News, le Figaro, Le Figaro Vox, France Culture et Europe 1.

Il est l’auteur de Bloc contre Bloc, la dynamique du macronisme (éditions du Cerf, 2019) Prix des Députés du livre politique 2020 ; Le nouvel ordre démocratique (éditions du Moment, 2015) ; Un fauteuil pour dix (éditions de l’Archipel, 2006) et de Regards croisés sur le Proche-Orient, « Le regard transformé de l’opinion publique française » sous la direction de Michel Derczansky, éditions Yago, 2011).

Il est, par ailleurs, enseignant à l’Institut Catholique de Paris.

Photo Marc Van Caeneghem

Marc Van Caeneghem