C’est sa fête : Roland / Roland de Medicis, jeune homme de bonne famille né en Lombardie au XIVe siècle, se retira dans les montagnes et vécut dans l’ascétisme le plus absolu et sans jamais proférer un mot.

Le 15 septembre c’est la fête des Roland.
La Saint Roland est célébrée en référence à Roland de Medici.
Bonne fête à tous les Roland.

Bienheureux Roland de Médicis

À 30 ansRoland de Medici choisit de quitter le monde pour vivre en ermiteAfin déviter le péchéil garde le silence pendant 26 ans

Ermite à Borgo san Donnino* en Emilie (Italie), il se nommait Roland de Médicis. Il fut découvert moribond dans la forêt de Borgo, par des chasseurs, là où il s’était réfugié du monde vingt-six ans auparavant. Il n’était plus qu’un vieillard cadavérique, qui avait remplacé son habit tombé en lambeaux par une peau de chèvre. En été, il se nourrissait de fruits, en hiver, il mendiait pour ne pas mourir de faim. Jamais on ne l’avait entendu parler. A plusieurs reprises, on l’avait vu rester cinq, six heures durant, les bras étendus, immobile sur un pied, fixant le ciel. Il fut transporté à l’église voisine, déclara à un confesseur le pourquoi de son silence, de la bizarrerie de sa conduite et de sa volonté de solitude. Il mourut ainsi dans la paix de Dieu.
*(appelée Fidenza depuis 1927)

La Maison des Médicis en Italie était l’une des dynasties les plus célèbres et les plus puissantes. De là sont venus quatre papes et deux reines de France. Elle contrôlait le Grand-Duché de Florence pendant quelques siècles, et peut-être aussi important, elle contrôlait l’une des plus grandes banques d’Europe. Le Prince de Machiavel était dédié à Lorenzo de Medici (pas Lorenzo le Magnifique mais son petit-fils, Lorenzo the Swell) dans l’espoir de trouver un emploi. Oui, ces Medicis.

Roland a vécu au milieu du XIVe siècle, avant d’atteindre le grand moment. Néanmoins, même en tant que membre de la branche milanaise de la famille, il a bien vécu. Très bien. Jusqu’à l’âge de trente ans, il a décidé de tout présenter et de faire pénitence. Je ne sais pas vraiment à quoi servait la pénitence – peut-être juste pour avoir bien vécu sans travailler dur.

Il revêtit l’habit de moine et entra dans la forêt près de Salsomaggiore (à Parme), faisant vœu de silence. En fait, il évitait toute communication avec d’autres personnes, se concentrant autant que possible sur la prière. Lorsqu’il a été contraint de communiquer, il l’a fait entièrement par signes. Quand l’habit a disparu, il l’a patché avec des feuilles. Quand les feuilles se sont estompées, il a eu une peau de chèvre à porter.

Si des gens le voyaient, ils supposeraient qu’il était fou et lui jetaient souvent des cailloux ou des bâtons pour le faire partir. Il essayait généralement de continuer à prier à travers le barrage, mais était parfois forcé de battre en retraite.

Jean-Baptiste est à peu près aussi proche que je peux trouver …

Après avoir vécu vingt-six ans dans la nature, ne mangeant que des feuilles, des racines et des baies, il a été découvert dans un état de délabrement ancré par Antonia Casati, la femme d’un noble local. Elle était sortie en fauconnerie et, l’ayant découvert, elle ordonna à ses serviteurs de le rassembler et de l’emmener à une église proche. Elle a ensuite demandé à son confesseur, Domenico de Domenicis, de s’occuper de lui. Domenico a demandé à Roland de rompre son vœu de silence, à la suite de quoi il a déclaré qui il était et ce qu’il avait fait. Il reçut les sacrements (pénitence, communion et derniers sacrements) et rendit le fantôme le 13 septembre 1386. Immédiatement reconnu comme un saint par la foule, il fut enterré derrière l’autel principal de Saint-Bart, où des miracles furent rapportés. son culte. Quelques siècles plus tard,

Rolland de Médicis le bienheureux est invoqué pour être guéri des vertiges. Le bienheureux  est particulièrement honoré en Italie, son pays natal.

Sa vie, consacrée à Dieu à sa naissance, fut une longue suite de charités, d’abnégations, d’amour du prochain. Le bienheureux Rolland de Médicis exauce ceux qui ont pour les pauvres une charité vraie et sincère.